Peux-tu nous présenter Raise ?
Alexandra : RAISE est une plateforme d'investissement vraiment unique qui a pris vocation dès le début d'être pionnière en termes de finance engagée. Nous avons donc voulu dès notre création en 2013 créer une fondation alimentée par toutes les équipes d'investissement, qui reversent 50% de leur intéressement sur plus-value et qui a une vocation totalement philanthropique de soutenir les start-up françaises.
Quelques mots sur Raise Invest
Alexandra : RAISE Investissement était la structure de la stratégie d'investissement d'origine, lancée en 2013. Nous ne faisons que des investissements minoritaires derrière des équipes de management majoritaires, avec la volonté d'être très actifs à leurs côtés.
Nous avons réalisé une trentaine d'opérations à ce jour, pour un peu plus de 670 millions d'euros déployés, et nous avons effectué environ 13 sorties avec des performances supérieures à deux fois, assez homogènes. Nous sommes donc ravis de ces résultats pour le moment.
Quelques exemples d’entreprises accompagnées
Alexandra : Nous sommes très diversifiés en termes de secteurs d'activité. Pour citer un ou deux noms qui peuvent parler au plus grand nombre, nous sommes par exemple actionnaires de Babilou, leader européen dans les crèches, ainsi que de La Maison du Whisky, spécialisée dans la distribution de spiritueux.
La rencontre entre un fonds d’investissement et sa future participation
Julien Godard : Il y a eu une très belle opportunité qui s'est présentée l'année dernière, puisqu'un de vos investisseurs cherchait à obtenir une liquidité un peu plus rapide que ce qui était normalement prévu. Nous avons donc discuté avec lui, rencontré l'ensemble des équipes de RAISE, qui nous ont ouvert toutes les informations qu'elles avaient sur leurs entreprises.
Nous nous sommes assez rapidement forgé une conviction sur la qualité des équipes, cette dimension de parité, ce sens dans l'investissement, cette homogénéité des performances.
Comme vous n'avez pas forcément l'habitude d'avoir des investisseurs qui viennent vous challenger, peux-tu dire un mot sur cette expérience de votre côté ?
Alexandra Dupont : Vous êtes vraiment rentrés ligne à ligne dans notre portefeuille et c'est vrai que pour nous, avoir l'occasion d'échanger avec des gens dont c'est vraiment le métier, qui utilisent beaucoup d'informations collectées à l'extérieur et qui viennent nous apporter leur regard, a été une expérience enrichissante.
Nous avons été challengés de manière bienveillante et nous sommes ravis de vous avoir convaincus de rejoindre l'aventure et que cela puisse se finaliser.
Julien Godard : Cela fait partie de ce que nous cherchons à construire avec l'offre de fonds de fonds Miriad dont je m'occupe. C'est d'avoir une quinzaine d'équipes aussi passionnées que vous, avec différentes stratégies d'investissement, pour pouvoir composer quelque chose d'assez harmonieux.
En termes de futur, pour nous, il s'agit toujours de continuer à travailler sur ce qui est vraiment ma vocation, à savoir démocratiser le capital d'investissement, le rendre accessible au plus grand nombre, de façon à pouvoir éduquer à la fois les investisseurs, les distributeurs, tout l'écosystème qui gravite autour, en proposant des produits de qualité et en intégrant des équipes comme la vôtre, pour construire un portefeuille diversifié de fonds professionnels.
Côté RAISE, quelles sont les prochaines étapes pour vous ?
Alexandra : Nous allons continuer à grandir en capitalisant sur les forces qui ont fait notre succès jusqu'à maintenant. Donc en réalisant une nouvelle augmentation de capital d'environ 120 millions d'euros, qui est à peu près de la même ampleur que la dernière que nous avions réalisée il y a deux ans, et qui avait été largement souscrite par nos actionnaires.
Donc nous espérons que cette fois-ci encore, nous aurons la chance de pouvoir compter sur la confiance de nos actionnaires.
Julien Godard : Je peux déjà vous dire que pour nous, c'est oui, car nous l'avons déjà validée en comité d'investissement et nous sommes ravis de pouvoir continuer à vous accompagner.
Alexandra : Nous sommes également ravis, merci pour votre confiance.
Est-ce qu'on peut dire qu'on a un deal ? Je pense que c'est une très bonne nouvelle donc c'est un deal.