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Inter Invest vous aide à démêler le vrai du faux sur les idées reçues les plus fréquentes concernant le private equity.

Longtemps réservé aux institutionnels, le private equity (ou capital-investissement) s’ouvre de plus en plus au grand public. Néanmoins, tout cela est encore très frais et de nombreux investisseurs méconnaissent ce placement. Les préjugés vont donc bon train. Notre article tend à démêler le vrai du faux en mettant en avant 7 idées reçues les plus fréquentes sur le private equity. 

  1. Le private equity est réservé aux ultra-riches 

L’idée que le private equity soit réservé aux personnes riches avec un budget très élevé est fausse. Ce placement se démocratise de plus en plus et certains fonds sont accessibles à partir de quelques milliers d’euros seulement. 

À titre d’exemple, il est possible d’investir dans un FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque) à partir de 3 000 €. Certaines personnes peuvent également investir en private equity par le biais du crowdfunding, à travers des plateformes spécialisées. Dans ce cas de figure, le ticket d’entrée moyen est encore plus faible et avoisine les 500 €.

  1. Le fonctionnement du private equity est très compliqué

Le private equity est une classe d’actifs méconnue. Son fonctionnement peut effectivement sembler compliqué pour les personnes qui n’ont jamais fait aucune recherche à ce sujet. Car en réalité, il n’y a rien de vraiment complexe. Si nous devions résumer : 

  • Le private equity représente l’investissement dans des entreprises non cotées en bourse. L’objectif est d’apporter du capital nécessaire à ces sociétés pour leur croissance, leur restructuration, la réalisation d’acquisitions ou leur préparation à une introduction en bourse.

  • Les gestionnaires de fonds de private equity collectent et investissent le capital fourni par les investisseurs dans des entreprises ciblées. 

  • Les gestionnaires travaillent ensuite activement avec lesdites entreprises pour améliorer leurs opérations et maximiser leur croissance. 

  • Après quelques années, le fonds peut prendre la décision de vendre ses participations dans les entreprises (par le biais d’une introduction en bourse, en les vendant à une autre société ou à un autre fonds) afin de réaliser un profit. 

Ce profit est ensuite distribué aux investisseurs selon les modalités contractuelles signées. 

  1. Le rendement du private equity est faible

Dire que le rendement du private equity est faible relève d’une idée reçue. Le capital-investissement est un marché en forte croissance. Le placement affiche des performances relativement élevées. Il est performant et résistant sur le long terme. À fin 2022, le private equity a atteint 14,2 % nets de rendement par an sur 10 ans. 

Ces performances sont largement supérieures à toutes les autres classes d’actifs. Pour rappel, la SCPI a atteint un taux de distribution moyen de 4,52 % en 2023 selon l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF). Les livrets bancaires affichent, quant à eux, un taux de rémunération allant de 3 % à 6 % selon les produits. Bien que très performant, le crowdfunding immobilier affiche également une performance moindre comparée au private equity (10,3 % de taux de rendement interne en 2023).

  1. Le private equity n’offre aucun avantage fiscal

Si l’épargnant investit par le biais d’un fonds labellisé, il pourra diminuer son imposition. Pour ce faire, en revanche, il devra respecter certaines conditions : 

  • conserver ses parts sur une période déterminée ;

  • disposer d’une situation individuelle qui lui offre la possibilité d’accéder à ses droits. 

En se tournant vers les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) ou les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation), l’investisseur peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur ses revenus égale à 18 % des versements (ou 30 % s’il opte pour un FIP Corse ou un FIP outre-mer) dans certaines limites. 

Par ailleurs, souscrire à un FCPR (Fonds Commun de Placement à Risques) donne droit à une exonération d’imposition sur les plus-values générées si la cession intervient après la période de conservation des titres de 5 ans. 

  1. Les investissements en private equity sont risqués et il n’est pas possible de limiter les risques 

Cette idée reçue est à la fois vraie et fausse. Effectivement, le private equity est un placement risqué. Il existe un risque de perte de capital. Les sociétés qui bénéficient des fonds peuvent échouer, emportant avec elles les fonds des investisseurs. 

Par ailleurs, les investissements en private equity sont illiquides. Ils impliquent un engagement du capital sur plusieurs années. Cette illiquidité peut être un risque si l’investisseur a besoin de récupérer son investissement rapidement. Enfin, les rendements sont fortement liés à la capacité de l’entreprise à croître et à devenir plus rentable, ce qui peut être influencé par une multitude de facteurs internes et externes.

En revanche, il existe des stratégies de limitation des risques. Comme pour d’autres types d’investissement, la diversification, que ce soit au sein du portefeuille de private equity ou dans le global des placements de l’investisseur peut réduire le risque. Il peut donc être intéressant d’investir : 

  • dans des fonds de différents secteurs ;

  • dans des entreprises à différents stades de maturité, etc. 

Travailler avec des gestionnaires de fonds expérimentés et réputés peut également limiter le risque. 

  1. Le private equity est un placement à court terme 

Faux ! Le private equity est un placement à long terme. Les fonds peuvent être bloqués jusqu’à 10 ans. Les fonds de private equity opèrent généralement sur des cycles fixes, avec :

  • une période initiale de levée de fonds ;

  • suivie d’une période d’investissement de quelques années ;

  • puis d’une période de gestion et de sortie des investissements. 

Ce laps de temps est souvent nécessaire pour que les entreprises qui bénéficient du capital aient la possibilité de créer de la valeur grâce à :

  • des améliorations de leurs opérations ;

  • une expansion sur de nouveaux marchés ;

  • des fusions et acquisitions, etc. 

C’est pourquoi le private equity doit idéalement intégrer un portefeuille de placements diversifiés à côté d’actifs plus liquides.

  1. Les frais du private equity sont excessivement élevés

Cette affirmation est partiellement vraie. En effet, investir dans le private equity implique de régler certains frais. En revanche, ils ne sont pas forcément « excessivement » élevés : 

  • les frais de souscription varient entre 0 % et 5 % selon les fonds ;

  • les frais annuels de gestion varient entre 1 % et 3 % ;

  • les frais liés à la constitution du fonds sont facturés lors de la création du fonds et dépendent de sa politique ;

  • les frais de sortie sont également d’un montant variable. 

En bref, les frais du private equity peuvent être plus élevés que ceux d’autres formes d’investissement. En revanche, cela dépend de la valeur perçue et des rendements nets réalisés par les investisseurs. Pour certaines personnes, les frais sont justifiés par le niveau de service personnalisé, l’expertise et le potentiel de rendement élevé. 

Les idées reçues du private equity : tout ce que vous devez savoir


Foire aux questions

Le private equity est-il accessible aux investisseurs non institutionnels ?

Historiquement, le private equity était principalement accessible aux investisseurs institutionnels et aux individus très fortunés. Cependant, l’évolution des réglementations et l’innovation ont ouvert de nouvelles voies pour les investisseurs non institutionnels. 
Certaines plateformes d’investissement offrent des produits de private equity sous forme de parts de fonds ou de véhicules d’investissement spécifiques, permettant d’investir avec des montants moins importants.

Quel est l’impact réel du private equity sur l’innovation et la croissance des entreprises ?

Le private equity joue souvent un rôle important dans l’innovation et la croissance des entreprises. Il leur fournit non seulement du capital, mais aussi un soutien stratégique, opérationnel et managérial. 

Les fonds de private equity s’impliquent activement dans la gestion des entreprises de leur portefeuille. Ils les aident à se développer par le biais de nouvelles technologies, de produits et d’expansion sur de nouveaux marchés. Cette approche peut accélérer considérablement l’innovation et la croissance, bénéficiant ainsi à l’économie dans son ensemble.

Jérôme DEVAUD

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