Le saviez-vous ? Pour soutenir les entreprises qui oeuvent dans les énergies renouvelables (hors photovoltaïque) à Mayotte et la Réunion, il existe un dispositif fiscal nommé loi Girardin qui récompense l'investissement dans des PME Outre-mer d'une réduction de l'impôt sur le revenu. Utilisez notre simulateur pour calculer votre bénéfice fiscal. Téléchargez notre borchure pour en savoir plus sur notre offre Girardin.
La Réunion: test grandeur nature des énergies renouvelables
Véritable laboratoire d’exploitation des énergies renouvelables (EnR) La Réunion produit 36,5 % de son électricité à partir de ressources dites « intermittentes » : photovoltaïque et éolien.
L’hydroélectricité(plus ancienne des énérgies renouvelables) représente 17 ,1% de la production électrique de l’île. Six centrales hydrauliques sont en fonctionnement et les barrages de la Rivière de l'Est (67,2 MW) et de Takamaka (43,3 MW) sont les principaux fournisseurs d'électricité.
Le photovoltaïque est très développé sur le territoire réunionnais. L'une des plus grandes centrales de France a été installée en 2010, au sud de l'île (6 000 panneaux solaires sur une superficie de 10 000 m²). EDF, fournit environ 8.5 % de l'électricité du réseau via ses parcs solaires.
Objectif 100 % d'énergies renouvelables d'ici 2030...
La Réunion poursuit sa route vers la transition énergétique pour la croissance verte, et ambitionne même de les dépasser : la moitié de la production d'électricité issue des EnR en 2020 et une autonomie énergétique en 2030 ! Néanmoins, les élus locaux restent sceptiques : la Réunion est une zone non interconnectée (ZNI), qui ne peut être reliée à aucun autre réseau en cas de manque d'énergie. Sa croissance démographique risque d'atteindre le million d'ici 2040 : Ils sont déja 840 0000 habitants . Le chemin sera donc long avant d'atteindre l'autonomie énergétique. Actuellement, 63,5 % de sa production d'électricité reste liée aux énergies fossiles. Majoritairement du charbon (40,1 %) d'Afrique du Sud, ainsi que de l'essence,du gaz et du fioul de d'autres contrées.
Financer les entreprises réunionnaises de chauffe-eau solaire et réduire son impôt
Le chauffe-eau solaire permet de capter de l'énergie solaire pour chauffer l’eau. Il complète voire remplace entièrement les solutions de chauffage de l’eau utilisant des ressources énergétiques autres que le soleil (énergies fossiles, électricité, biomasse). Ce dispositif est de plus en plus en prisé à la Réunion alors que les entreprises commercialisant et installant des chauffe-eau solaires sont éligibles à l’investissement Girardin. Le dispositif de défiscalisation Girardin récompense les particuliers finançant des entreprises ultramarines d’une réduction d’impôt supérieure à leur investissement. Très attractif, l’investissement dans le cadre de la loi Girardin peut faire bénéficier aux contribuables d’une rentabilité pouvant atteindre 114% !
Mayotte est sur le chemin de sa consœur réunionnaise…
L’essentiel de la production d’électricité de Mayotte est assuré par deux centrales diesel. Le photovoltaïque s’est développé ces dernières années et fournit désormais 5% des besoins énergétiques du département. Sachant qu’en 2008 cette part ne représentait que 0,1%, la progression est exponentielle ! Néanmoins, la production d’énergie renouvelable reste pour l’instant bien trop marginale pour ambitionner de soutenir la forte croissance de la consommation d’électricité.
Mais il faut savoir que Mayotte part de très loin : ce n’est qu’en 1977 que l’électricité est arrivée à Mayotte ! Notez également que ce n’est qu’en 1990 que l’ensemble du territoire a été alimenté en électricité.
A l’heure actuelle, deux centrales thermiques assurent la production électrique de Mayotte à 95%.
La centrale des Badamiers (38,8MW) a été reliée au réseau en 1987. Cette inauguration a été accompagnée de la mise en place d’une liaison sous-marine entre Petite Terre et Grande Terre. Une seconde centrale (40MW) a été mise en service à Longoni en 2009.
Afin de réduire efficacement la facture de l’énergie, des solutions alternatives sont à l’étude. L’objectif est de faire face à une croissance accrue de la consommation d’électricité (+14,5% par an entre 1995 et 2010) et ainsi adopter une attitude écoresponsable. Si le photovoltaïque ne représente que 5% de la production électrique sur l’île, l’objectif est de tripler ce chiffre d’ici 2020.