Les meilleurs placements bancaires 2024
Si aucune évolution n’est attendue au niveau des taux de placements bancaires, les livrets sont toujours privilégiés par les Français qu’ils considèrent comme « un long fleuve tranquille ». Parmi les placements bancaires les plus plébiscités, on trouve :
Le livret A
Le livret A est un compte d'épargne qui est rémunéré. Ses fonds sont disponibles n’importe quand et tous les établissements bancaires ont la possibilité de proposer un livret A. Sans frais, les intérêts du livret A sont, par ailleurs, exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. C'est l’État qui fixe le taux d'intérêt du livret A, 2 fois par an. Tout français, qu’il soit majeur ou mineur peut ouvrir un livret A. Le plafond maximum est de 22 950 €. Actuellement, le taux d’intérêt annuel du livret A est de 3%. Enfin, on note qu’il est tout à fait possible de cumuler le livret A avec d’autres livrets ou placements financiers.
Le LEP (Livret d’Épargne Populaire)
Le livret d'épargne populaire est un produit d'épargne parfaitement réglementé. Il s’adresse aux personnes aux revenus modestes. Son taux d'intérêt est garanti par l’État et les gains générés sont exonérés d'impôt sur le revenu ainsi que de prélèvements sociaux. Il est impératif d’avoir son domicile fiscal en France pour ouvrir un LEP et l’on ne peut en posséder que 2 par foyer fiscal. Néanmoins, il faut savoir qu’il existe des conditions de ressources pour ouvrir un LEP. En effet, si vous souhaitez ouvrir un LEP en 2024, votre revenu figurant sur votre avis d’imposition 2023 ne devra pas dépasser :
- 22 419€ pour 1 part,
- 28 406 € pour 1,5 part,
- 34 393 € pour 2 parts,
- 40 380 € pour 2,5 parts,
- 46 367 € pour 3 parts,
- 52 354 € pour 3,5 parts,
- 58 341 € pour 4 parts,
- 5 987 par demi-part supplémentaire.
Le versement initial est de minimum 30€. Vous pouvez ensuite verser librement des sommes sur votre LEP, mais son plafond maximum ne saurait dépasser 10 000 €. Le taux d'intérêt annuel du LEP est de 5,00 %. Enfin, on notera que les intérêts versés par la banque au titre du LEP seront exonérés d'impôt sur le revenu ainsi que de prélèvements sociaux.
Le livret jeune
Le livret jeune est un produit d'épargne qui, comme son nom l’indique, est réservé aux jeunes entre 12 et 25 ans qui habitent en France. Toutes les banques peuvent proposer un livret jeune. Le taux d'intérêt annuel de ce produit d’épargne est librement fixé par les banques mais ne peut être inférieur à 3 %. Tout comme le livret A et le LEP les intérêts versés par la banque seront exonérés d'impôt sur le revenu ainsi que de prélèvements sociaux.
Selon votre banque, vous recevez un relevé de compte reprenant les opérations que vous avez effectuées. Vous avez également la possibilité d’obtenir une carte, utilisable dans les distributeurs automatiques de billets du réseau de votre banque. On note ici qu’aucun frais, qu’aucune commission ne seront demandés pour l'ouverture, la gestion ni pour la clôture d’un compte livret jeune. A noter : son plafond maximum est fixé à 1 600 €.
Le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire)
Anciennement appelé « Codévi », le livret de développement durable et solidaire (LDDS) est un produit d'épargne réglementé et rémunéré. Le LDDS permet de contribuer au financement de certaines petites et moyennes entreprises, tout en contribuant à une économie sociale et solidaire. Tout contribuable majeur peut ouvrir, s’il possède son domicile fiscal en France, un LDDS. L'ouverture d'un LDDS est également rendue possible pour les mineurs ; néanmoins un foyer fiscal ne pourra cumuler plus de 2 LDDS. Le taux d’intérêt du LDDS s’aligne sur celui du livret A et est de ce fait, fixé à 3 %. Ses intérêts seront exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. A noter : son plafond maximum est fixé à 12 000 €.
Les meilleurs placements pour un sénior en 2024
Être sénior et placer son argent n’est pas incompatible ! À chaque âge, il est possible de se constituer un capital et de le faire fructifier. Tout sénior peut placer son argent, mais il convient dans un premier temps de définir ses objectifs et de savoir quel est le but du placement, à savoir :
- Sécuriser un patrimoine existant,
- Faire fructifier ou se constituer son patrimoine,
- Bénéficier d’une réserve d’argent à tout moment,
- Protéger ses proches,
- Générer des revenus supplémentaires,
- Alléger ou réduire ses impôts,
- Préparer sa succession.
Parmi les placements les plus plébiscités et rentables pour les séniors, on en compte 4 :
L’assurance-vie
En France, l'âge légal du départ à la retraite est désormais fixé à 62 ans. Néanmoins, beaucoup continuent à travailler jusqu'à 65 ans, âge qui est en réalité l’âge dit « du taux plein », et ce dans le but de bénéficier d'une meilleure pension. Si vous êtes détenteur d’un contrat d'assurance vie multi-supports, il est très intéressant de l’alimenter avec des versements réguliers jusqu’à vos 70 ans voir plus, car les plus-values seront alors entièrement exonérées d’impôts. Le capital qui est placé sur un contrat d'assurance-vie n'est pas bloqué. Les retraits sont autorisés, mais devront être reportés sur votre déclaration de revenus, car ils sont ici imposables.
En cas de décès du souscripteur, le bénéficiaire du contrat d’assurance-vie bénéficiera d’une exonération d’impôt dans certaines situations, à savoir :
- Si le conjoint ou le partenaire pacsé est soumis à une imposition commune,
- Si son frère (ou sa sœur) célibataire, et âgé de plus de 50 ans ou encore invalide et résidait avec le défunt pendant les 5 années précédant son décès.
Dans tous les autres cas, c’est l’âge du souscripteur du contrat qui entre en compte.
- Pour les versements effectués avant les 70 ans du souscripteur
Ici, l’exonération des droits de succession vont jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire.
Au-delà de 152 500 €, on applique un taux forfaitaire sur la part nette taxable de chaque bénéficiaire, soit 20 % jusqu’à 700 000 €, ou 31,25 % au-delà de 700 000 €. Quant aux contrats vie-génération, ils bénéficient d’un abattement supplémentaire de 20 %.
2. Pour les versements effectués après les 70 ans du souscripteur
Ici, on appliquera les droits de succession sur les primes versées après un abattement de 30 500 € qui sera réparti entre les bénéficiaires au prorata de leurs parts. Les plus-values sont par ailleurs, exonérées d’impôt, mais sont soumises aux prélèvements sociaux.
La pierre papier
La pierre papier est l’un des investissements préférés des Français, car elle offre les rendements de l'immobilier sans les contraintes de son achat ou de sa gestion. La forme la plus connue de ce que l’on nomme « pierre papier » étant les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI).
Cette dernière est un organisme de placement collectif qui a pour but l’acquisition, mais également la gestion d’un patrimoine immobilier locatif (comme l’immobilier d’entreprise, commercial ou d’habitation). Appelé plus communément « pierre papier », l’investissement en SCPI permet de détenir de l’immobilier pour un investissement plus faible que ne l’aurait nécessité un achat immobilier en direct. Par ailleurs, il décharge l’investisseur des contraintes de la gestion locative et du versement des loyers. Investir au sein d’une (ou plusieurs) SCPI s’adresse aux investisseurs qui souhaitent :
- Investir dans l’immobilier sans avoir beaucoup d’apports,
- Diversifier son patrimoine immobilier sans les contraintes de gestion,
- Bénéficier de revenus complémentaires et réguliers,
- Investir dans un placement à long terme afin de dégager de la plus-value,
- Bénéficier d’allègements d’impôt.
On distingue actuellement 3 grands types de SCPI, à savoir les SCPI de rendement (avec pour objectif de percevoir rapidement des revenus), les SCPI fiscales (faire bénéficier à l’investisseur d’avantages fiscaux pour réduire son imposition) et les SCPI de capitalisation (pour un investissement à long terme en ciblant sur une valorisation du patrimoine immobilier).
Le démembrement de propriété
Le démembrement de propriété revient à séparer la propriété d'un bien immobilier de sa jouissance. La personne qui possède les murs est appelée « nue-propriétaire ». La seconde personne qui détient la jouissance du bien est appelée « l'usufruitier ». Le démembrement de propriété permet à un investisseur de se constituer un patrimoine immobilier sans contraintes de gestion pendant la durée du démembrement (environ 16 ans).
L’investissement en nue-propriété est donc une solution intéressante pour les séniors, car elle leur permet de devenir propriétaire d’un logement, à prix réduit, à environ 40 % de sa valeur. A l’issue de la période de démembrement, l’investisseur récupère la pleine propriété du bien.
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Le viager
Longtemps tombé en désuétude, car considéré comme étant un pari sur la mort de l’occupant, le viager revient en force séduisant de plus en plus de séniors, mais également de jeunes. Le viager est un contrat de vente d’un bien immobilier ou l’acheteur (appelé le débirentier) verse au propriétaire (appelé le crédirentier) une rente viagère pendant toute la durée de vie du crédirentier. En plus de cette rente viagère, le débirentier règle souvent une première mise de fonds, appelée « bouquet », dont la somme est inférieure au prix réel du bien et viendra en déduction du calcul de la rente viagère. Le montant du bouquet et le montant de la rente sont calculés en fonction de la valeur vénale du bien immobilier, mais également en fonction de l’espérance de vie du crédirentier. Il existe 2 grandes formes de viager, à savoir le viager libre et le viager occupé.
Les meilleurs placements pour la retraite
Pour la plupart des Français, la retraite se traduira par une baisse de revenus. Entre les derniers salaires perçus et les premières pensions, l'écart se creuse alors. Selon une étude des statistiques DREES, et pour une carrière complète, on note que 50% des retraités de la génération 1940-45 partis en retraite à la fin de l’année 2012 perçoivent une pension qui équivaut à moins de 73,3 % de leur salaire net en fin de carrière. Les placements pour la retraite ont désormais le vent en poupe, comme :
PER (Plan Épargne Retraite)
Disponible depuis le 1er octobre 2019, le PER a été impulsé par la loi PACTE et remplace les anciens plans d'épargne retraite. Il se décline sous 3 formes, à savoir 1 PER individuel, et 2 PER d'entreprise. Le PER individuel remplace en effet le PERP et le contrat Madelin. Le PER d'entreprise collectif remplacera le Perco. Le PER d'entreprise obligatoire succédera quant à lui, au contrat article 83. L’objectif principal du Plan Épargne Retraite est d’augmenter l'attractivité de l'épargne au long cours et de l'orienter également vers un financement des entreprises, car le dispositif est valable aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Les versements effectués de façon volontaire sur un PER seront déductibles de votre revenu imposable dans la limite d’un plafond imposé. Au cas où l’épargnant n’atteindrait pas le plafond de déduction, la différence sera reportée sur les 3 années suivantes. Les sommes versées sur un PER individuel sont déductibles des revenus imposables de cette même année, dans la limite d'un plafond fixé pour chaque membre de son foyer fiscal. En tant que salarié, le plafond est égal au plus élevé des 2 montants, à savoir :
- 10 % des revenus professionnels n-1, net de cotisations sociales avec une déduction maximale de 35 194 €, ou
- 4 399 € si ce montant se trouve plus élevé.
Si vous ne souhaitez pas déduire ces versements de votre revenu imposable, vous bénéficierez d’un avantage fiscal au moment de la sortie de votre PER individuel.
3. Bénéficier d'un double avantage
En effet, jusqu'au 31 décembre 2022, un dispositif fiscal particulièrement avantageux a été mis en place pour ceux qui souhaitent transférer une partie de leur épargne déjà investie en assurance-vie sur un PER. Ce dispositif prévoit qu'en cas de rachat (qu’il soit partiel ou total), d'un contrat de plus de 8 ans, vos gains sont alors exonérés d'impôt à hauteur de 4 600 euros pour une personne célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé.
Pour bénéficier de ce double avantage fiscal, vous devez être à plus de 5 ans de l'âge de la retraite et vous devez verser la totalité des sommes rachetées sur un PER avant le 31 décembre 2022. Cette exonération est par ailleurs, cumulable avec l'abattement d’un même montant prévu pour les contrats d'assurance-vie de plus de 8 ans, ainsi qu’avec la déductibilité des sommes versées sur votre PER.
Vous souhaitez avoir plus d’informations sur le Plan d’Epargne Retraite ?
Le PEA (Plan Épargne en Actions)
Souvent mal ou peu connu, le Plan d'Épargne en Actions (PEA) est un excellent moyen d’épargner pour la retraite. Le PEA, qui permet d'acquérir et de gérer un portefeuille d'actions d'entreprises européennes, est alimenté par son souscripteur à l’aide de versements exceptionnels ou réguliers. Le cumul de ces versements ne pourra néanmoins, pas excéder 150 000 €. Le PEA offre une fiscalité plutôt avantageuse. En effet, pendant la durée de vie du contrat PEA, les plus-values générées sont exonérées d’impôt sur le revenu ainsi que de prélèvements sociaux. En cas de retrait, et dans le cas où le PEA a plus de 5 ans, les gains enregistrés sont également exonérés d’impôt sur le revenu. On notera que le PEA est exclu de la base taxable de l’l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière). Par ailleurs, le transfert d’un PEA bancaire en faveur d’un PEA assurance ne remettra pas en cause ses années d’ouverture.
Les meilleurs placements à court terme
Il est souvent difficile de faire rimer placements à court terme et rentabilité. Les différents livrets bancaires (cités au-dessus) sont des placements intéressants à court terme, tout dépend des sommes déposées. Parmi les placements à court terme intéressants, on remarque :
Les livrets d’épargne
Parmi les placements préférés des français sur le court terme on retrouve les livrets d’épargne, cités un peu plus haut de cet article, à savoir : le livret A, le LDDS et le LEP. Enfin, il est important de noter qu’il est tout à fait possible de cumuler ces livrets entre eux ou avec d’autres placements financiers.
Les comptes à terme
Le CAT (compte à terme) est un produit d’épargne qui permet de faire fructifier une somme d’argent sur un temps délimité, avec un taux préalablement défini. Ici, la durée du placement se situe en moyenne entre 6 mois et 5 ans. Les CAT sont des placements réglementaires et sécurisés. Les CAT sont, par ailleurs, garanties par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution à hauteur de 100 000 € par souscripteur. Il existe donc peu de risque de perte de capital. En contrepartie, le rendement est faible. Enfin, il faut savoir que les intérêts des CAT sont imposés au prélèvement forfaitaire unique dont le taux est de 30 %. Ce dernier se compose de prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 % ainsi qu’un taux de 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu.
Les comptes rémunérés
Autorisé depuis 2005, le compte courant rémunéré donne la possibilité de percevoir des intérêts grâce aux sommes d’argent qui sont disponibles sur un compte courant. Le compte rémunéré fonctionne comme n’importe quel autre compte de dépôt, à l’exception de son solde. En effet, lorsque celui-ci est positif, il donnera lieu au versement d’intérêts. Le compte rémunéré peut être associé à tous les moyens de paiement comme les chéquiers et cartes bancaires. Les intérêts du compte courant rémunéré sont calculés au jour le jour sur la base de 1/365e du taux d’intérêt annuel. On notera alors que plus le compte affiche un solde élevé, plus les perspectives de rémunération seront importantes.
Investir en bourse
Parmi les autres solutions qui permettent des placements à court terme, on note l’investissement en bourse. Investir en bourse, c’est acheter des actions de sociétés qui sont donc cotées en bourse et acquérir ainsi des parts de propriété au sein de différentes entreprises. Pour obtenir les meilleurs placements, il convient d’investir sur des valeurs intéressantes, montantes. Pour ce faire, le mieux, principalement si l’on ne s’y connaît pas, c’est d’être conseillé par des professionnels qui pourront vous aider au mieux.
La loi Girardin
La loi Girardin, également appelée « loi de LODEOM » (Loi pour le Développement Economique des Outre-Mer) est un dispositif qui permet une réduction d’impôt aux contribuables français qui souhaitent investir en Outre-Mer. La loi Girardin permet une réduction d’impôt dite « One Shot », c’est-à-dire que l’investisseur bénéficiera de l’avantage fiscal l’année de son investissement, soit en année N+1.
Qu’ils soient bancaires, immobiliers, pour la retraite, à long ou à court terme, il existe actuellement une panoplie de placements qui s’adapte à la vie et aux besoins de chacun, permettant à tous les contribuables, d’épargner et de profiter de réductions d’impôt.
Les meilleurs placements que le livret A
Le taux du livret A est de 3% jusqu'en janvier 2025. Le livret A permet depuis très longtemps de placer son épargne, tout en laissant son capital disponible à un taux de rémunération défini par l’état. Selon ses besoins, il est possible de trouver des meilleurs placements que le livret A parmi lesquels :
Le LEP (Livret d’Épargne Populaire)
Expliqué plus haut, le LEP est toujours plus rémunérateur que le livret A, avec une fiscalité avantageuse puisque ses intérêts sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. S’il le taux s’élevait au préalable à 6%, il a été baissé à 5% depuis le 1er février 2024.
Le PEL (Plan d’Épargne Logement)
Le plan d'épargne logement est un compte d'épargne qui est réglementé. Le PEL est destiné à se constituer une épargne, elle-même adressée à l'achat d'un bien immobilier ou alors pour effectuer des travaux. Le versement initial minimum est de 225 € et un montant minimum de 540 € devra impérativement être versé sur votre PEL au cours d'une année.
Les livrets d’épargne bancaires
Selon votre établissement bancaire, il existe de nombreux livrets d’épargne. Certains livrets d’épargne possèdent un taux équivalent net qui ne dépasse pas ou qui égalise celui du livret A. Néanmoins, on trouve des livrets d’épargne bancaires dont les taux dépassent celui du livret A.
Les FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque)
Le FCPR a été créé en 1980 afin d’investir dans des sociétés non cotées. Le FCPR collecte des capitaux auprès d’investisseurs, capitaux ensuite réinvestis au sein d’opérations de capital risque. L’investisseur devra garder ses parts de FCPR pendant un minimum de 5 ans à compter de sa souscription. Les produits des parts acquis pendant cette période dite « de conservation obligatoire » et les produits répartis postérieurement à cette même période seront exonérés d'impôt sur le revenu.
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Les FIP/FCPI
Les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) et les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) donnent la possibilité aux français d’investir dans des sociétés non cotées. Créés en 1997, Les FIP et FCPI ont la particularité de financer le développement d’entreprises dites « innovantes » et non cotées en bourse. Ainsi, les investisseurs peuvent profiter d’un avantage fiscal qui prend la forme d’une réduction d'impôt égale à 18% du montant des souscriptions pour les FIP métropolitains et à 30% des sommes investies pour les FIP « Outre-Mer ». L’exonération sera possible sur la plus-value au-delà de la 5ème année. Enfin, on note qu’il est possible de cumuler les FIP et les FCPI.
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Les FPCI (Fonds Professionnel de Capital investissement)
Les FPCI sont des placements réservés aux investisseurs à la fois professionnels et également avertis. Les fonds des FPCI sont investis au minimum à 50% dans des PME non cotées. Le souscripteur a l'obligation de garder ses parts pendant 5 ans. Les revenus des FPCI seront capitalisés pendant cette période.
Les meilleurs placements immobiliers
L’investissement immobilier est le placement préféré des Français, après l’assurance-vie. Quel que soit l’âge du souscripteur, il est possible d’investir dans du locatif tout en défiscalisant ses impôts sur le revenu ou son IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière). Parmi les placements immobiliers les plus plébiscités des Français, on trouve :
La loi Pinel
• Les dispositifs Pinel et Pinel+ ou Super Pinel, prennent fin le 31 décembre 2024
• En 2024, les taux de réduction d'impôt Pinel s'élèvent à 14 % pour le dispositif Pinel classique et à 21 % pour le Super Pinel.
• Sans nouveau dispositif prévu pour 2025, se tourner vers l’investissement immobilier en nue-propriété peut être une alternative à privilégier !
Instaurée par Sylvia Pinel en 2014, alors ministre du Logement, la loi de défiscalisation Pinel a déjà séduit de nombreux contribuables. La loi Pinel est un dispositif fiscal simple et fiscalement avantageux, qui permet de devenir propriétaire et d’investir dans l’immobilier locatif tout en réduisant son impôt sur le revenu. La loi de finances a prorogé le dispositif Pinel pour l’année 2022 et jusqu’au 31 pour toutes les zones, soit les A, A bis et B1.
Les avantages de la loi Pinel
Parmi les avantages fiscaux du dispositif Pinel, on notera :
- Préparer sa retraite en se créant un patrimoine immobilier,
- Réduire ses impôts sur le revenu de 12%, 18% ou 21%, et ce dans la limite de 63 000 €,
- Obtenir des compléments de revenus via le versement de loyers mensuels
- Acheter sans apport personnel,
- Louer à ses ascendants ou à ses descendants.
Le propriétaire est soumis à des conditions d’éligibilité en ce qui concerne son logement. La durée de mise en location du logement immobilier neuf, que l'on appelle « la durée d'engagement » sera prévue à l'avance, mais il sera possible de la prolonger par la suite. Un investissement Pinel sur une durée de 12 ans permettra de bénéficier d'une réduction d'impôt de 63 000 € au maximum sur l’ensemble des 12 années. On notera cependant que la réduction d’impôt est proportionnelle à la durée de mise en location, à savoir :
- Pour 6 ans de location, le propriétaire-bailleur bénéficie de 12% de réduction d’impôt,
- Pour 9 ans de location, le propriétaire-bailleur bénéficie de 18% de réduction d’impôt,
- Pour 12 ans de location, le propriétaire-bailleur bénéficie de 21% de réduction d’impôt. Il est possible de calculer son impôt sur le revenu à l’aide de notre simulateur.
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Le dispositif LMNP
Le dispositif de défiscalisation LMNP (location meublée non professionnelle) permet une défiscalisation immobilière intéressante sur le long terme. Avec ce dispositif de défiscalisation, le propriétaire-bailleur bénéficie de plusieurs avantages comme la récupération de la TVA réglée lors de l’acquisition de son bien neuf, permettant une rentabilité plus importante que lors d’une location nue. Le propriétaire pourra également bénéficier de revenus peu fiscalisés grâce à l’abattement forfaitaire de 50%. Instauré depuis 1949, le dispositif LMNP est considéré comme l’une des niches fiscales les plus intéressantes.
Le fonctionnement du dispositif LMNP
D’un point de vue fiscal, mettre en location un bien meublé est considéré comme une activité commerciale. Les loyers perçus sous le régime de la loi LMNP seront classés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et non des revenus fonciers, qui s’appliquent aux locations vides. Le bailleur a ainsi le choix entre deux régimes d’imposition, à savoir le régime micro-BIC et le régime réel. Avec le dispositif LMNP, le régime réel est souvent plus intéressant que le statut micro-BIC. En effet, si ce dernier semble plus simple d’utilisation, il ne permet ni de déduire les charges, ni les dépenses engagées dans le cadre de son investissement locatif. La plupart du temps, le total des charges et dépenses dépassent l'abattement forfaitaire de 50%. Les recettes issues de la Location Meublée Non Professionnelle sont imposables, et devront figurer sur la déclaration annuelle des revenus du propriétaire.
Le dispositif Censi-Bouvard
Instauré en 2009, le dispositif Censi-Bouvard également appelée « loi Bouvard » est un dispositif de défiscalisation proposé par Michel Bouvard et Yves Censi, d’où son nom. Le dispositif Censi-Bouvard s’adresse à des propriétaires-investisseurs leur permettant ainsi de réduire leurs impôts de 11% du montant investi.
Les avantages fiscaux proposés par le dispositif Censi-Bouvard
L’investissement locatif effectué au titre du dispositif de défiscalisation Censi-Bouvard permet aux propriétaires de bénéficier d’une réduction d’impôt de 11% du montant HT de leur achat immobilier (frais de notaire inclus). Cette réduction est limitée à 300 000 € par an, soit 3 666 € au maximum par année. La loi Censi-Bouvard permet aussi la récupération de la TVA sur l’achat du bien immobilier et sur l’achat du mobilier. Si la réduction d’impôt dépasse l’impôt sur le revenu, le surplus sera reporté pendant les 6 années suivantes. Le logement acquis au sein d’une résidence de services sera géré par l’exploitant de la résidence de services avec un bail commercial. La loi Censi-Bouvard permet de devenir propriétaire sans apport et s’intègre dans le plafonnement des niches fiscales plafonnées à 10 000€.
La loi Malraux
La loi Malraux a été mise en place le 4 août 1962. Son but initial était de préserver les centres historiques des villes des aménagements qui amenaient de la circulation. La loi Malraux s'adresse à tous les contribuables qui souhaitent investir dans des appartements à rénover. Ces derniers seront destinés à la location. Pour bénéficier de ce dispositif fiscal, le bien devra impérativement être situé dans un secteur sauvegardé, soit un quartier ancien dégradé, ou dans une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine, ou encore au sein d’une zone de protection du patrimoine architectural urbain ou paysager (ZPPAUP). Ensuite, tout l'immeuble devra impérativement faire l'objet d'une restauration complète. La qualité du bâti sera suivie par un Architecte des Bâtiments de France (ABF). Il conviendra ensuite de louer tous les appartements non meublés, à titre de résidence principale, pendant une durée minimale de 9 mois. Le propriétaire s'engagera à louer les appartements dans les 12 mois suivant la fin des travaux. En secteur sauvegardé, la réduction d'impôt est égale à 36% du montant des travaux. En ZPPAUP, la réduction d'impôt est égale à 27% du montant des travaux.
Qu’ils soient bancaires, immobiliers, pour la retraite, à long ou à court terme, il existe actuellement une panoplie de placements qui s’adapte à la vie et aux besoins de chacun, permettant à tous les contribuables, d’épargner et de profiter de réductions d’impôt.