Bonne nouvelle, investir en Bourse n’est pas la seule solution qui existe pour développer son patrimoine et générer de potentielles plus-values. D’autres options parfois moins risquées et plus rentables existent. Les investisseurs qui ne souhaitent pas s’exposer avec la volatilité des marchés boursiers n’ont que l’embarras du choix. Et pour cause ! Les alternatives à la Bourse sont nombreuses. Dans l’article suivant, nous vous expliquons quelles sont les autres possibilités disponibles, en nous focalisant sur quatre produits bien spécifiques.
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L’immobilier
L’immobilier fait partie des solutions d’investissement préférées des Français . Ce placement, en effet, représente une valeur refuge très prisée et beaucoup plus stable que les marchés boursiers. Par ailleurs, l’immobilier locatif peut offrir jusqu’à 7 % de rentabilité.
Les épargnants apprécient également l’effet de levier offert par l’investissement. L’investisseur peut utiliser l’argent de la banque (par le biais d’un prêt immobilier) pour développer son patrimoine, sans engager ses fonds propres. Autrement dit, il peut acheter un bien nettement supérieur à son capital initial disponible.
Autre avantage, lorsque le placement est correctement réalisé, l’investisseur peut bénéficier de revenus fonciers de manière plus ou moins régulière sur le long terme. Pour éviter les impairs, il peut même souscrire à diverses assurances, comme l’assurance loyers impayés, par exemple, qui le couvre lorsque locataire lui fait défaut et ne paye pas son loyer.
Il existe différentes manières d’investir dans l’immobilier :
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les investisseurs qui souhaitent investir dans l’immobilier sans avoir à s’occuper de la gestion locative des biens peuvent se tourner vers les SCPI (en direct, par le biais d’une assurance-vie ou dans un PER. SCPI et PER;
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ceux qui préfèrent ne pas alourdir leur fiscalité et investir dans des biens de qualité à moindre coût peuvent, eux, opter pour l’achat en nue-propriété.
En bref, l’immobilier peut s’avérer une solution rentable pour les investisseurs qui ne souhaitent pas placer leur épargne sur les marchés boursiers.
Nue-propriété : l’investissement immobilier sans contrainte
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Le capital-investissement
Le capital-investissement, également connu sous le nom de Private Equity, est une forme d’investissement dans des entreprises non cotées en Bourse. Le capital-investissement se distingue de l’investissement en Bourse, car il concerne des entreprises qui ne sont pas cotées (start-up, PME, TPE, etc.).
L’objectif du capital-investissement est de soutenir la croissance et la création de valeur des entreprises qui bénéficient des fonds. Il s’agit également d’une solution pour générer des gains. En effet, selon France Invest, à fin 2021, le Private Equity a atteint une performance de 14,5 %.
Le capital-investissement peut se présenter sous différentes formes :
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capital-risque (venture capital) : il s’agit d’investissements effectués dans des start-ups ou des entreprises en phase de démarrage ;
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capital-développement : ce type d’investissement vise à soutenir les entreprises en phase de croissance qui ont déjà établi leur modèle d’entreprise et génèrent des revenus.
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capital-transmission : dans le cadre d’une opération de capital-transmission, les investisseurs soutiennent une entreprise en phase de cession ;
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capital-retournement : il s’agit d’investissements qui servent à restructurer une entreprise qui fait face à des difficultés financières.
Investir en Private Equity : une classe d’actifs en plein essor
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Les Fonds Communs de Placement (FCP)
Les Fonds Commun de Placement (FCP) font partie des Organismes de Placement Collectif de Valeurs Mobilières (OPCVM). Il s’agit d’une structure d’investissement collective.
Généralement, le fonds commun de placement est créé par une société de gestion qui récolte des capitaux auprès des investisseurs. Lorsqu’un investisseur achète des parts d’un fonds commun de placement, il devient un actionnaire du fonds. Cet argent est ensuite investi dans divers actifs financiers :
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actions ;
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obligations ;
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titres à revenu fixe ;
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matières premières, etc.
Il existe différents types de fonds communs de placement. On retrouve notamment les FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque), les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) ou les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité).
Les FCPR investissent à hauteur de 50 % minimum dans des sociétés non cotées en Bourse. Les FCPI, de leur côté, se spécialisent dans le financement des entreprises innovantes. Ils investissent principalement dans des sociétés non cotées qui développent des technologies nouvelles et prometteuses. Enfin, les FIP sont conçus pour investir dans des entreprises non cotées en Bourse, situées dans des régions spécifiques. Ils ont pour objectif de favoriser le développement économique régional et offrent des avantages fiscaux potentiels aux investisseurs.
Outre les FCPR, les FCPI et les FIP, il existe d’autres types de fonds communs de placement :
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les fonds obligataires qui investissent principalement dans des obligations ;
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les fonds actions qui se concentrent sur les actions de sociétés cotées ;
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les fonds diversifiés qui combinent différentes classes d’actifs ;
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les fonds monétaires qui visent à préserver le capital en investissant dans des instruments à court terme.
Chaque type de fonds affiche ses propres caractéristiques, avantages et risques. Quoi qu’il en soit, les FCP représentent des alternatives à la Bourse. En revanche, il est important de souligner que ces actifs appliquent des frais d’entrée et de sortie qui peuvent être élevés. Des frais de gestion et de fonctionnement peuvent également impacter la rentabilité du placement. Cet investissement présente également un risque de perte en capital, malgré certains avantages fiscaux et, parfois, certaines plus-values.
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Les obligations
L’obligation est un instrument financier qui représente une forme de dette émise par une entreprise, une collectivité territoriale ou un État. Lorsque ces entités ont besoin de financement, elles peuvent faire appel à de nombreux créanciers pour obtenir les fonds nécessaires. En tant qu’investisseur, il est possible de devenir l’un de ces créanciers en achetant des obligations. Cela équivaut, finalement, à détenir une partie de cette dette.
En règle générale, le capital investi est restitué à l’investisseur à échéance fixe (souvent entre 5 à 30 ans). L’émetteur de l’obligation s’engage, en parallèle, à verser périodiquement des intérêts à l’investisseur selon un taux d’intérêt fixe ou variable.
Les obligations peuvent être émises sur un marché primaire ou secondaire (investisseurs qui revendent des obligations achetées sur un marché primaire). Alternatives à la Bourse, elles affichent, d’ailleurs, quelques avantages :
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revenus réguliers grâce au paiement des intérêts de la part de l’émetteur de l’obligation ;
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diversification du portefeuille d’investissement ;
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potentiel de gain (en cas de baisse des taux d’intérêt) ;
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multiples options d’investissement (obligations à taux fixe, à taux variable, à coupon zéro, à coupon unique, convertibles en actions, etc.).
En revanche, le placement n’est pas sans risque. Le principal étant le risque de perte en capital dans le cas où le débiteur ferait faillite.