Michael Israel, Fondateur et CIO, Thomas Peyre, et Agnese Melbarde, gérants du fonds IVO EM Corporate Debt UCITS
Pourquoi investir dans cet OPCVM plutôt que dans un autre fonds de dette émergente ou High Yield ?
Au niveau des performances historiques, la dette corporate émergente en devises fortes a surperformé les autres segments de la dette émergente, notamment la dette souveraine et la dette en devises locales. Cette surperformance s’explique par le fait que les entreprises émergentes accédant aux marchés obligataires internationaux génèrent souvent des revenus en devises dures (USD, EUR), ce qui les immunise contre les dépréciations monétaires locales. Ces émetteurs possèdent également un niveau d’endettement en moyenne deux à trois fois inférieur à celui des entreprises des marchés développés. Pourtant, les spreads des obligations corporates émergentes restent significativement plus élevés, offrant un point d’entrée attractif pour les investisseurs cherchant un meilleur couple rendement/risque. En effet, il existe une inefficience structurelle que nous exploitons pour capter de la performance, “l’effet code postal” : certaines entreprises, même les plus solides, ont souvent leur notation capée par la notation de leur pays d’origine. Notre travail consiste donc à identifier, sous les mauvaises notations de leurs pays de résidence, les entreprises qui surperforment leur environnement économique et politique locale, tout en veillant à éviter les émetteurs exposés à des risques macroéconomiques ou géopolitiques excessifs. Cette stratégie baptisée « mauvais pays, bonnes sociétés » permet de profiter de rendements élevés sans baisser la qualité de crédit de l’émetteur.
C’est en partie avec cette approche que notre fonds IVO Emerging Markets Corporate Debt a généré une performance nette de frais de 10,2 % en 2024 (part R EUR). Le fonds IVO Emerging Markets Corporate Debt reste par ailleurs bien positionné pour 2025 affichant un rendement brut sur sa poche obligataire de 9,0% en USD.
Les performances de votre fonds sont très bonnes. Quelles stratégies allez-vous privilégier au cours des prochains mois ?
Nous abordons les prochains mois avec une approche équilibrée entre capture de rendement et maîtrise du risque. En particulier, pour 2025, trois points nous paraissent essentiels :
- Diversification : c’est le maitre mot pour 2025, dans un contexte macroéconomique global qui connait des incertitudes. Non seulement notre fonds dédié aux émergents est diversifiant pour l’investisseur européen, mais nous restons aussi très diversifiés au sein des émergents avec un portefeuille très hétérogène : nos thèses d’investissement au Brésil sont très distinctes de nos thèses en Inde par exemple.
- D’un point de vue sectoriel, nous préférons au contraire nous concentrer sur les secteurs stratégiques et défensifs, qui nous paraissent particulièrement adéquat dans les émergents. Nous continuerons à privilégier des secteurs bénéficiant de fondamentaux solides et de tendances structurelles de long terme, tels que l’énergie et les infrastructures.
- Bénéficier d’un portage élevé : Les taux obligataires américains ont augmenté à des niveaux historiquement élevés aujourd’hui, et cela a entrainé une revalorisation de certains crédits, notamment ceux avec les meilleures notations dans le High Yield qui sont plus susceptibles aux mouvements des taux. C’est pourquoi nous nous exposons particulièrement aux émetteurs noté BB, dont le rendement est historiquement élevé en absolu.
Notre philosophie quant à elle reste inchangée : rester flexible géographiquement afin de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent.
Ceci est une communication commerciale émise par IVO Capital Partners et elle ne s'adresse qu'à des investisseurs professionnels (tels que définis par les règles MIFID). Elle n'est pas destinée à des clients particuliers. Elle ne doit pas être considérée comme une recommandation d'achat ou une incitation à l'investissement dans les instruments y figurant. Les éléments communiqués reflètent l'opinion d'IVO Capital Partners à la date de la présente publication. Les performances passées ne préfigurent pas des performances futures. Tout investissement présente un risque de perte en capital.