Le saviez-vous ? La loi Girardin agriocle permet de financer des matériels d'exploitation pour le bénéfice d'agriculteurs en Outre-mer, en contrepartie d'une réduction de votre impôt sur le revenu. Pour estimer votre avantage fiscal potentiel, utilisez notre simulateur de réduction d'impôt Girardin ou demandez à être contacté par l'un de nos conseillers. Vous pouvez aussi télécharger notre brochure pour en savoir plus sur notre offre Girardin.
L’agriculture ultramarine comme métropolitaine est en crise
C’est avec un grand sourire que les exposants d’Outremer accueillent les visiteurs. Chacun prêche pour sa paroisse et cherche à attirer le chaland vers son stand. En général, les agriculteurs ultramarins étaient heureux d’être à Paris, pour exposer les richesses agricoles de leurs îles. Cependant lorsque l’on questionne ces derniers sur leur métier, Martiniquais, Guadeloupéens et Réunionnais, parmi les plus virulents, sont unanimes pour dire que le monde de l’agriculture va mal. Ils soutiennent massivement leurs confrères métropolitains dans leur combat et se sentent concernés : « La Guadeloupe c’est la France, donc forcément nous sommes touchés ». Pour Harry Rupaire, horticulteur guadeloupéen et élu à la chambre de l’agriculture locale, les agriculteurs ont besoin d’être financés pour développer davantage leur production. Dans le monde agricole les projets ne manquent pas mais les investissements ne suivent pas. Alors que la concurrence internationale grappille des parts de marché… En effet, la Guadeloupe est au cœur de la Caraïbe où les produits cubains, de grande qualité, font de plus en plus recette. Conscients de cette concurrence et souhaitant se débarrasser d’une agriculture jusque-là recourant aux pesticides, les agriculteurs guadeloupéens désirent se tourner vers une agriculture durable et souhaitent développer le recours aux énergies renouvelables. Malheureusement leurs ambitions se heurtent au manque de moyens, chronique dans les DOM-TOM.
Du côté de la Martinique, le produit agricole qui fait sa fierté se nomme le miel. Le secteur de l’apiculture se porte bien selon Joris Jean-Pierre, le représentant des apiculteurs martiniquais : 7000 ruches, 150 apiculteurs et 100 tonnes de production annuelle. Mais cela ne suffit pas à répondre à la demande locale qui est de 400 tonnes… Ce n’est pas pour autant qu’il sous-estime les problèmes du secteur sur son île. En raison de l’éloignement géographique, les aides provenant de la Métropole sont difficiles d’accès voire inaccessibles.
A l’opposé, toujours dans l’apiculture, en Nouvelle-Calédonie, Laurette et André ont ouvert leur petite ruche à Lifou. Bien soutenue localement, l’apiculture est un petit secteur qui se porte bien sur l’île. Ils fabriquent un produit hissé sous le label « bio pasifika », qui comme son nom l’indique, est issu de l’agriculture biologique.
Soutenez les agriculteurs d'Outre-mer et réduisez votre impôt !
La loi Girardin est un dispositif de défiscalisation qui a pour but de soutenir le développement économique des territoires ultramarins en incitant les contribuables français à investir dans des entreprises des DOM COM. Son principe est le suivant : vous participez au financement par exemple d’un tracteur pour le bénéfice d’un agriculteur en Outre-mer. En contrepartie d'un investissement Girardin agricole vous bénéficiez d’une réduction de votre impôt sur le revenu qui sera supérieure à votre investissement !
En savoir plus sur le dispositif.
Médaillée d’or au salon, Mayotte l’inconnue connaît enfin son heure de gloire !
Malgré l’affluence des visiteurs sur le stand mahorais, l’association « saveurs et senteurs de Mayotte » nous a accordé quelques minutes. Cet engouement pour les saveurs mahoraises réside dans le baobab ! Les mahorais ont fait fort cette année en apportant au salon toutes les déclinaisons possibles du baobab : jus, farine, confiture ont eu un succès fou auprès des curieux à tel point que la rupture de stock arriva au bout de trois jours ! Le salon est une aubaine pour les artisans mahorais qui ont du mal à se faire connaître sur le marché extérieur. Ils s’envoleront pour Mayotte couronné d’une médaille d’or, obtenue grâce à l’une de leurs confitures. Mayotte est la seule île des départements d’outremer à cultiver le baobab.
Les banques mahoraises, comme partout ailleurs en Outremer, sont frileuses et il n’y a pas de véritable volonté politique d’aide aux agriculteurs. Le fonds européen mis en place en 2014 n’a aucunement servi à la filière. C’est avec les fonds européens que les professionnels espéraient financer l’achat de leurs machines, mais il faut un préfinancement que les mahorais ne possèdent pas. Les agriculteurs de l’île se sentent délaissés. Pourtant, le dispositif de défiscalisation loi Girardin est une source de financement qui peut les sortir de l'impasse, nous en reparlerons plus loin dans cet article.
Monoï, Vanille et Uru… L’incontournable Polynésie
Une fois n’est pas coutume, le stand polynésien, coloré par la vanille et les différentes variantes de monoï, a fait sensation au salon. Victime de son succès, le monoï polynésien a été épuisé en à peine 2 jours. Pas jaloux pour autant, il a partagé la vedette avec l’autre star du stand : le fameux Uru (fruit à pain). La Polynésie a choisi cette année d’habiller son stand avec ce fruit pour en dévoiler toutes ces richesses. En gaufres, en farine et sous bien d’autres formes, l’Uru a séduit tous les visiteurs jusqu’aux plus sceptiques. Les polynésiens ont eu le nez creux en proposant cette exclusivité, car, le fruit à pain ne pousse pas seulement dans le Pacifique mais dans d’autres régions d’outremer. Eureka pour les Polynésiens !
L’île de la Réunion brille de ses milles produits
C’est un étudiant en BTS agricole qui nous a accueillis sur le stand de l’île de la Réunion. Patrice a pris un réel plaisir à nous vendre les produits de son île, qui regorge de tous types d’exploitations. Du verger aux maraichers, en passant par la production de chocolat et de rhum arrangé, les Réunionnais ne manquaient pas d’atouts sur ce salon. Les rhums arrangés à la vanille bourbon, au café à la framboise ont été pris d’assaut par les gourmands. Du côté des fruits cultivés sur l’île, le pitaya, l’ananas victoria, et les letchis sont venus compléter ce tableau de saveurs et de douceurs unique au monde, cultivés dans le cadre d’une agriculture biologique très implantée désormais sur le territoire. De plus, le comité du tourisme réunionnais est venu promouvoir le tourisme vert à travers ses gîtes au caractère éco-responsable. Un seul bémol peut-être : les professionnels de la canne à sucre faisaient grise mine, suite à l’arrêt annoncé des subventions publiques de cette plante emblématique de l’île.
La défiscalisatin loi Girardin agricole au secours de l’agriculture de l’Outremer !
Ce problème est sous-jacent à toute l’Outre-mer mais est encore plus marquant quand on écoute les agriculteurs ultramarins : le manque de moyens et la faiblesse des investissements ! Pourtant il existe des solutions d’investissement : le crédit d’impôt outremer, le FIP DOM et la loi Girardin. Le crédit d’impôt permet aux entrepreneurs outremer de déduire une partie de leurs investissements de leur impôt. Reste le problème du préfinancement du projet. Le FIP DOM quant à lui est un fonds d’investissement de proximité destiné au financement des PME dans les DOM. Problème : seuls les habitants des DOM sont en droit d’investir, ce qui réduit drastiquement la collecte de fonds par ce biais. Enfin, la solution d’investissement la plus efficace est le volet industriel de l’investissement Girardin. Ce dispositif de défiscalisation récompense la solidarité des contribuables en faveur des entrepreneurs ultramarins : si vous participez au financement d’un projet agricole dans les DOM-TOM, l’administration fiscale vous récompense d’une réduction d’impôt. Cliquez-ici pour plus d’informations sur le dispositif Girardin.
Visiter le pavillon 7.1 fut un véritable voyage culturel et culinaire. Tout ce beau monde venant des îles n’a pas lésiné sur les moyens et a mis tout en œuvre pour donner envie aux visiteurs de s’arrêter et goûter des produits français venus d’ailleurs. Chaque année ils reviendront encore plus motivés pour apporter une touche exotique à un salon qui fait la part belle aux produits du terroir. Malgré l’épée de Damoclès qui menace l’agriculture française en général, les agriculteurs d’Outremer ne baissent pas les bras. Tous sont conscients des difficultés qui touchent le monde agricole, mais par passion et amour du métier ils continuent de se battre pour porter haut les couleurs de l’Outremer et défendre le goût et la qualité.